Parce qu'une femme ne se réduit pas à son utérus. 

Diagnostiquée « Ménopausée précoce » à l’âge de 29 ans, Cécile a dévié de la voie qui lui semblait toute tracée. Depuis sa plus tendre enfance, la réalisatrice pensait qu’avoir une belle vie signifiait être mère, elle a donc du trouver une nouvelle façon de vivre sa vie et lui retrouver un sens. C’est ce cheminement intime sur un sujet universel que le film va mettre en lumière, en alternant images au présent, séquences d’archives et images animées.


A travers son film, Cécile Voglaire a décidé de partir à la rencontre de femmes qui, comme elle, n'ont pas eu d'enfant, que ce soit par choix ou non, et de les interroger sur leur rapport à la féminité, à leur identité et à la norme. Qui sont-elles? Quelle vie mènent-elles? Comment composent-elles avec les obligations que la société souhaite leur imposer?

Parmi les interviews, on peut découvrir  celles de Christine, Julie et Erika. 
Christine
 Issue d’une famille nombreuse, Christine s’est toujours imaginée fonder une famille et avoir au moins trois enfants. Elle a tenté, malgré ses trompes de fallope bouchées, de nombreuses fécondations in vitro. Après ses tentatives infructueuses et pas mal de complications, elle a finalement renoncé à la maternité.
Julie
Avec le recul, Julie a pris conscience qu'elle ne s’est jamais vraiment projetée en tant que mère de famille et puis, la situation ne s’est jamais présentée à elle.
Erika
Arrivée très jeune en Belgique après avoir quitté la Hongrie avec sa famille, Erika a vécu son enfance avec des parents qui voulaient surtout “bien se faire voir” dans leur pays d’accueil et ne pas se faire remarquer. Erika a ensuite mené sa carrière dans le milieu théâtral où elle a toujours fréquenté des artistes décomplexés et éloignés de la norme qui n’ont jamais jugé son “non désir d’enfant”.

Un film de Cécile Voglaire

Très tôt attirée par l’art, Cécile Voglaire passe sa jeunesse à l’académie des Beaux-Arts, dans les salles de théâtre ou derrière la caméra à filmer son quotidien. A 18 ans, elle entame des études de communication à l’IHECS, à Bruxelles. A défaut d’oser faire des études de cinéma. C’est ce diagnostic surréaliste de ménopausée précoce qui lui donne finalement le déclic. “Voilà un sujet intéressant”, se dit-elle. Et comme de toutes façons, rien n’est grave et que la mort nous rattrapera tous à la fin, elle aime prendre les choses avec recul, légèreté et ironie. Elle aime rire de tout, quitte, parfois, à mettre mal à l’aise son entourage. Ce qui la touche, par contre, ce sont les failles, l’imperfection, les chemins de traverse, les gens qui ne font pas exprès. En dehors de la réalisation, elle travaille dans le secteur culturel où elle diffuse avec beaucoup de passion le travail d’autres artistes : cinéma, théâtre, arts plastiques... 
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